Exploitation familiale
créée en 1983
128 ha de surface agricole
98 vaches laitières
SYLVIA
éleveuse au GAEC La Bourdette dans le sud du Tarn (81)
Je travaille sur l’exploitation avec mon mari Matthieu. Lors d’une journée normale, début à 6h du matin pour passer les vaches à la traite, donner l’alimentation, nourrir les veaux et nourrir les génisses. Ensuite je vais préparer ma fille pour qu’elle aille à l’école et puis je fais de l’administratif la matinée. Matthieu, suivant les saisons, il va faire ce qu’il a à faire dans les champs. A 15h30, je repasse les vaches à la traite et je m’occupe des veaux et des génisses. Mes enfants rentrent de l’école donc on fait les devoirs et ensuite on mange ensemble. Les enfants vont se coucher et à 22h je vais faire un tour dans la stabule avant de partir dormir.
Ton meilleur souvenir en tant qu’Éleveuse ?
On a eu la naissance d’un petit veau le jour de notre mariage !
Ton plat préféré ?
Et bien c’est le soufflé au fromage rapide Thermomix.
Un mot pour les éleveurs du Sud-Ouest ?
Pour moi, ça représente la proximité et la démarche faite par les éleveurs. J’aimerais que la marque soit dans les frigos de tous les consommateurs du Sud-Ouest peu importe leur classe sociale.
Exploitation laitière familiale
depuis les
années 60
Rénovation du bâtiment et de la salle de traite en 2011
Rénovation du bâtiment et de la salle de traite en 2011
100 ha de surface agricole
JEAN-CLAUDE
éleveur à l’EARL Aux 4 vents dans le Béarn (64)
Ma femme Marie-France s’est installée sur l’exploitation de ses parents en 1982 et on s’est marié en 2003. Pour la petite histoire, à l’époque, on ne s’était jamais dit que j’allais arrêter mon travail. J’ai été cadre financier dans la grande distribution et jusqu’en 2000 j’étais directeur financier d’une usine de béton dans les Hautes- Pyrénées. Et puis la mouche m’a piqué et nous avons voulu donner du sens à l’exploitation familiale. Depuis que je suis gamin, j’ai toujours été lié avec l’élevage, alors même en costard cravate, je faisais tous les salons agricoles de notre région. Côté travail, préférant une activité hyperactive avec son lot de surprises, et bien la production Laitière m’a comblé.
Ton secret pour le bien-être des animaux ?
Ce n’est pas vraiment un secret mais c’est qu’il faut y être quoi, pour les soins, la surveillance et tous les petits travaux qui font que le troupeau tourne bien. Et puis quand une bête ne va pas bien je peux être exécrable parce que je le vis mal. Je ne rentre manger que quand tout le monde est soigné dehors.
Ton meilleur souvenir en tant qu’éleveur ?
Mes meilleurs souvenirs sont les vêlages (les naissances) parce que je m’implique pas mal avec la préparation au vêlage et le moment du vêlage. Nous nous sommes beaucoup améliorés et les vétérinaires ont pensé à une époque qu’on avait arrêté le Lait parce qu’on ne les appelait plus, donc c’est que ça se passe bien.
Ton plat préféré ?
Quand on rentre dans une maison, c’est déjà une invitation lorsque dès le matin ça sent la cuisine mijotée ! Alors ça peut être un cassoulet, un sauté de veau ou une simple garbure. A 10h, le casse-croûte fromage vite fait c’est cool. Nous sommes une maison accueillante je crois, ce qui fait que les gens aiment faire une étape. Chez nous, même un simple café ça se prend avec une tranche de gâteau maison.
Exploitation laitière familiale
depuis les
années 60
50 vaches laitières / 60 génisses
Rénovation du bâtiment et de la salle de traite en 2011
100 ha de surface agricole
89 ha de surface agricole
90 vaches laitières
FABRICE
éleveur à l’EARL De Banos dans les Landes (40)
Je me suis associé avec mes parents en 2005 pour reprendre l’exploitation en 2015 à leur retraite. Ils m’aident encore et représentent même l’Earl au salon de l’agriculture à Paris ce week-end avec Palombe et Jaka deux vaches de l’élevage. Je compose donc comme je peux, avec un copain, un ami ancien contrôleur laitier pour la traite et ma sœur descend de Gironde pour donner un coup de main.
Le secret pour le bien-être des animaux ?
Le secret, c’est le temps que tu y passes. C’est un sacré investissement. Il faut les observer, les surveiller. Mes vaches je les garde longtemps, plusieurs années. Il faut les bichonner.
Un dicton favori ?
Qui va piano va Sano (…) Parce qu’il y a à peu près 50% d’imprévus dans une journée donc il faut que tu restes zen, calme. On a l’impression que dans une ferme il ne se passe rien mais en fait tout s’enchaîne. C’est aussi ce côté passionnant qu’on aime.
Un objectif à l’avenir ?
Voilà, mon objectif futur c’est d’être un peu plus rémunéré tout en valorisant mon produit avec cette marque Les Eleveurs Du Sud-Ouest. Cela me permettrait de me faire remplacer pour passer un peu plus de temps avec ma famille et voyager.
Exploitation familiale
créée en 1983
65 vaches laitières Holstein
ANNE
éleveuse au GAEC De La Reveille dans le Tarn (81)
Une journée sur le GAEC en principe on trait une semaine sur deux. Donc la semaine où on trait, je vais avec mon mari pour qu’il aille plus vite. Donc on se lève à 5h15 pour traire à 5h45 et celui qui ne trait pas arrive sur l’exploitation à 7h30 pour apâturer (nourrir les animaux). Cette entente permet de ne pas se lever tôt tous les jours de l’année. Celui qui trait toute la semaine a son « week-end », c’est à dire du samedi soir après le travail au dimanche 18h. Et après la traite, il y a toujours quelque chose à faire. Il faut s’occuper du matériel, aller voir l’avancement des cultures ou alors épandre le fumier quand c’est la saison. Nous apaillons les logettes des vaches deux fois par semaine
Ton meilleur souvenir en tant qu’éleveur ?
C’est quand le séchage en grange a été opérationnel et a bien fonctionné, ça a été très important pour nous. Le séchage en grange, on l’a fait entièrement nous-même c’est à dire que l’entreprise nous a monté l’ossature et le toit et ensuite on a tout fait à l’intérieur. Pendant 2 ans on a mangé et dormi séchage. Et la première fois qu’on est allé prendre notre foin pour le distribuer à nos animaux, on s’est dit que c’était génial.
Ton plat préféré ?
Ha oui la fresinat ! C’est avec de la gorge de porc. Je fais fondre les morceaux dans une poêle. Ensuite j’enlève la viande et dans le jus qu’il reste je fais revenir des patates écrasées. En cuisant elles forment une croûte et ensuite on mange ça avec la viande. C’est une spécialité du Tarn.
Exploitation familiale
créée en 1983
65 vaches laitières Holstein
51 vaches laitières / 53 génisses
52 ha de surface agricole (maïs + prairies)
Rénovation de la salle de traite et installation de racleurs automatiques en 2012
SANDRA
éleveuse à l’EARL du Lassit dans les Pyrénées-Atlantiques (64)
Mon mari s’est installé en 2005 sur l’exploitation de ses parents. Moi, j’ai un BTS comptabilité commerce et en 2009, j’ai suivi une formation agricole pour adultes et obtenu un BPREA (Brevet Professionnel Responsable d’Entreprise Agricole) pour pouvoir m’installer. Je suis ensuite arrivée sur l’exploitation en janvier 2010. Mon mari est double actif : il est formateur dans un CFPPA (Centre de Formation Agricole Continue pour Adultes) et il intervient aussi dans les lycées agricoles de la région Nouvelle-Aquitaine pour former sur la sécurité et la contention avec les bovins. Je suis donc souvent seule pour conduire le troupeau.
Vous travaillez en famille ?
Oui voilà et j’ai deux fils de 19 et 17 ans qui nous aident sur le troupeau et ils adorent bien évidemment le tracteur et c’est vrai qu’ils s’occupent des travaux et des champs dès qu’ils le peuvent.
Un dicton favori ?
Mon dicton favori c’est « Ne pas remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui » parce que je suis un peu tête en l’air, j’oublie les choses donc si je les fais pas de suite c’est fini.
Le secret pour le bien-être des animaux ?
J’utilise l’homéopathie sur les vaches et en plus les huiles essentielles sur les veaux et les génisses. Surtout pour les toux, tous les maux qui touchent la sphère ORL. Ça marche très bien et évite beaucoup de problèmes. Aussi, les vaches couchent dans des logettes paillées, et dès qu’elles le peuvent c’est la sortie au pâturage. Elles sont en pleine forme !
Ton meilleur souvenir en tant qu’éleveuse ?
Je pense que c’est le premier vêlage que j’ai fait toute seule. Ce n’est pas que c’était dur, ça s’est bien passé mais c’était le premier et j’étais toute seule donc ça a été un fait marquant.